Son Origine
À l’état sauvage, le chinchilla a pratiquement disparu à cause de la chasse, même si quelques rares colonies subsistent encore dans les endroits les plus reculés. Des tentatives de réimplantation sont cependant en cours à partir d’individus d’élevage ; leur succès signifierait que c’est l’élevage qui a permis de sauver l’espèce ! Mais il faut faire preuve de prudence pour l’instant, car ces tentatives doivent encore surmonter les difficultés classiques rencontrées dans la réacclimatation des espèces. Mais c’est la prédation de l’homme qui a failli conduire à la disparition de l’espèce
Le milieu naturel du chinchilla n’est pas des plus accueillants : ce sont les hauts plateaux de la Cordillère des Andes, qui s’étendent principalement sur le territoire du Chili, du Pérou, de la Bolivie et de l’Argentine. L’altitude de ces terres varie entre 3 000 et 6 000 mètres ! Ce sont des zones très sèches (la rosée est la seule source d’eau régulièrement disponible), d’aspect rocheux et désolé, avec une végétation clairsemée et pauvre (beaucoup de cactées, quelques buissons et quelques graminées). L’appareil digestif du chinchilla s’est remarquablement adapté à ces conditions alimentaires difficiles, et il y a acquis une grande longueur (3 mètres) et une réelle complexité.
Leur magnifique fourrure grise, dont l’épaisseur les protégeait du froid vif, offrait aussi un très bon camouflage, qu’ils amélioraient encore en se roulant dans la poussière de roche.
Pour se défendre, les chinchillas pouvaient aussi compter sur leur extraordinaire agilité, presque comparable à celle des écureuils, qui leur permettait de dévaler les parois rocheuses et de disparaître dans un trou à la moindre alerte. Enfin, le dernier recours en cas de danger consistait à abandonner des touffes de poils dans les pattes ou le bec des poursuivants de manière à leur échapper... Aptitude dont le lecteur risque fort de faire l’expérience au moins une fois, en voulant faire réintégrer sa cage à son animal favori !
De tout temps, l’homme s’est intéressé à notre ami, pour sa fourrure magnifique et extraordinairement douce. Il y a plusieurs millénaires, durant les cérémonies religieuses, les grands prêtres incas officiaient vêtus de magnifiques pelisses de chinchilla. Mais les prélèvements des tribus indiennes d’Amérique du Sud étaient de peu d’importance et ne mettaient pas l’espèce en péril. C’est en fait à la fin du XVIIIe siècle que les choses ont changé, avec le début de l’exportation des peaux vers l’Europe.
Cette activité devint rapidement très lucrative, et elle prit un tel essor qu’au début du XXe siècle on pouvait voir transiter par le seul port de Leipzig en Allemagne 200 000 peaux par an en provenance du Nouveau Monde. Le piégeage des chinchillas décima donc l’espèce jusqu’à une extinction quasi complète, et les autorités des pays producteurs finirent par interdire totalement l’exportation de peaux en 1910.
Le milieu naturel du chinchilla n’est pas des plus accueillants : ce sont les hauts plateaux de la Cordillère des Andes, qui s’étendent principalement sur le territoire du Chili, du Pérou, de la Bolivie et de l’Argentine. L’altitude de ces terres varie entre 3 000 et 6 000 mètres ! Ce sont des zones très sèches (la rosée est la seule source d’eau régulièrement disponible), d’aspect rocheux et désolé, avec une végétation clairsemée et pauvre (beaucoup de cactées, quelques buissons et quelques graminées). L’appareil digestif du chinchilla s’est remarquablement adapté à ces conditions alimentaires difficiles, et il y a acquis une grande longueur (3 mètres) et une réelle complexité.
Leur magnifique fourrure grise, dont l’épaisseur les protégeait du froid vif, offrait aussi un très bon camouflage, qu’ils amélioraient encore en se roulant dans la poussière de roche.
Pour se défendre, les chinchillas pouvaient aussi compter sur leur extraordinaire agilité, presque comparable à celle des écureuils, qui leur permettait de dévaler les parois rocheuses et de disparaître dans un trou à la moindre alerte. Enfin, le dernier recours en cas de danger consistait à abandonner des touffes de poils dans les pattes ou le bec des poursuivants de manière à leur échapper... Aptitude dont le lecteur risque fort de faire l’expérience au moins une fois, en voulant faire réintégrer sa cage à son animal favori !
De tout temps, l’homme s’est intéressé à notre ami, pour sa fourrure magnifique et extraordinairement douce. Il y a plusieurs millénaires, durant les cérémonies religieuses, les grands prêtres incas officiaient vêtus de magnifiques pelisses de chinchilla. Mais les prélèvements des tribus indiennes d’Amérique du Sud étaient de peu d’importance et ne mettaient pas l’espèce en péril. C’est en fait à la fin du XVIIIe siècle que les choses ont changé, avec le début de l’exportation des peaux vers l’Europe.
Cette activité devint rapidement très lucrative, et elle prit un tel essor qu’au début du XXe siècle on pouvait voir transiter par le seul port de Leipzig en Allemagne 200 000 peaux par an en provenance du Nouveau Monde. Le piégeage des chinchillas décima donc l’espèce jusqu’à une extinction quasi complète, et les autorités des pays producteurs finirent par interdire totalement l’exportation de peaux en 1910.
Comment s'appelle le fondateur de l'élevage du chinchilla ?
Le fondateur de l’élevage du chinchilla est Mathias F. Chapman. Les premiers chinchillas viennent de Californie, c’est là qu’il a implanter leur premier élevage afin de promouvoir l’espèce du chinchilla.